AZul a Taddert

La Roche-sur-Yon 8 janvier 2016- La mort a fermé bon nombre de maisons anciennes, berceau chaleureux de la dignité des femmes et des hommes toujours en lutte contre leur destin, debout. Le temps, avec son usure couplé à l’ingratitude et à la défaillance de la mémoire et de l’oubli mortel, ont décapité des façades et fait voler en éclats des tuiles kabyles qui, lasses de résister,ont fini par céder.

Je descendais l’artère-venelle menant tout droit depuis la place de la Djemaa vers Thaghilt H’mou ou le vieux figuier, lieu emblématique du village où transitaient tous les secrets des villageois et de pauses rafraichissantes surtout l’été.

C’était du temps où existait un banc de fortune Foré  dans un dos de terre abritant une maison mitoyenne que couvrait un beau et vieux noyer dont les noix faisaient la joie des écoliers qui les ramassaient une à une avant de les ouvrir. « Elles avaient bon gout »  comme dans l’histoire de la fable La guenon, le singe et la noix.

Cette place marquée par un semblant d’escalier, jouissait de deux magasins, véritables commerces de proximité, venant en complémentaires aux marchands ambulants qui venaient régulièrement proposer leurs produits à Taddert.

Légende: A l'ombre d'une rue-légende