AZul a Taddert

Vendredi 18 novembre 2022 (Salah Yataghène) - « Il n’y a de hasard que lorsque l’intérêt humain est en jeu » dit un adage (intérêt au sens de l’humain). Depuis le célèbre village d’Iferhounène au glorieux passé-martyr, nous empruntions la route menant au col de Tirourda puis une piste caillouteuse de plusieurs kms, avec au volant Mokrane, fin connaisseur des lieux et d’une prudence remarquable.

A bord, cinq personnes soudées par des liens de l’amitié sans frontières.

La destination n’est autre que le légendaire Azru N’Thor, qui s’élève à 1883 mètres d’altitude au sein du majestueux Djurdjura.

Ce lieu de pèlerinage n’est pas sans nous rappeler les chemins de Saint-Jacques de Compostelle de la rive droite tant les croyances se croisent et se valent toutes.

Là, l’air est sans commune mesure, le panorama est féerique cotés Bouira et Tizi-Ouzou.

Un agréable moment à plus de 1880 mètres d'altitude

Azru N’Thor est semblable à ce nid d’aigle surplanté d’un mausolée. Le lieu reçoit chaque été des milliers de pèlerins, qui en processions accèdent au sommet, qui pour allumer une bougie, qui pour prier Dieu de guérir leurs malades ou faire revenir l’émigré « perdu ».

La légende dit qu’en cet endroit précis un ascète venu dans la région il y a quelques siècles a accompli la prière du midi avant de rendre l’âme. Ça pour l’histoire.

Sur place dans l’hospitalité connue aux kabyles, nous étions hôtes d’un café convivial, préparé sur un feu de bois de bois, à l'ancienne, offert par les sympathiques amis de l’association Top Sortie Azazga, investie dans la rando en particulier.

Au hasard d'une pause déjeuner...

Ils étaient environ une trentaine de membres, réunis pour une pause déjeuner: des grillades!  La joie se lisait sur tous les visages de passer un agréable moment ensemble (Français et Algériens), tous animés de ce désir de découvrir l’autre et de s’ouvrir sur cette Belle Kabylie, qui ne cesse de parler d’elle là où ses enfants se trouvent et stimule la curiosité des passionnés du voyage et de la découverte.

Infos pratiques

Pour plus d’info sur cette dynamique association, cliquez ici

légende : Un grand coucou à tout le monde !

Lundi 16 octobre 2023 (S.Y )-Au commencement l’eau, c’est la vie! L’unité d’eau minérale d’Agouni Gueghrane, sortant des entrailles du Djurdjura, village du célèbre poète Slimane Azem, banni par l’exil. Cette eau « estampillée » Lalla Khedidja, relève de l’Entreprise touristique de Kabylie (ETK), gérée de main de maitre par notre ami Moh Boukerma.

Elle arrose toute l’Algérie pour sa qualité, comme l’ont fait, depuis un siècle, les belles poésies du regretté Slimane Azem, au ton engagé et au verbe incisif. Dans "Iya w yak Ahmed" et "Vas-y ma belle hirondelle", les messages sont à la fois clairs et toujours d’actualité, en interposant juste aujourd’hui les personnes cibles. La politique c’est souvent le non-dit ! .

 Une communauté de destin de 10 villages, forme Iwadhiyen qui tire sa réputation de la confection de la robe kabyle, les mariées en raffolent, elle rivalise avec celle de Bouzeguène mais chacune avec son charme et ses caractéristiques. Le tout honore l’habit féminin berbère.

Pensée en hommage à Ernest Jouzel

Les Ouadhias dont notre ami regretté Ernest de "Bretagne-Kabylie, à cœur ouvert" connait le sens de l’hospitalité des hommes et des femmes pour y avoir séjour en coopérant, c’est aussi le célèbre ancien village Aït El Caïd classé depuis 2016 patrimoine national et qui doit, à ce titre, bénéficier d’un intérêt particulier pour sa préservation.

A cette région nichée au pied du Djurdjura, avec une vue splendide sur la vallée nous lui avons rendu visite pas si longtemps. Un pique-nique partagé au pied d’un rocher, reste encore gravé dans les beaux souvenirs .

Chapeau bas pour la romancière Lynda Koudache

Dans cette étape de visite, nous étions accompagnés chaleureusement par Lynda Koudache, la poétesse et romancière kabyle au talent insoupçonnable et faisant preuve d’une disponibilité remarquable. Elle est l'auteure de A3cciw n tmess".  

légende: pause pique-nique, au centre Lynda koudache anime  ce temps

Crédit: S.Y

Dimanche 1er décembre 2024 (Salah.Yataghène)- A quelques mètres de la défunte «Porte de Michelet» où s'est agrippé contre vents et marées, un prestigieux garage de mécanique, réputé pour ses services, géré par l'Homme aux doigts de fée, Da El-Hocine Nadjem, à la sortie-Est de Fort-National (L-N-I), se dresse un semblant de "quartier" Lieu-dit "Thizi-N’Smlal", que le commerce de proximité tente vainement de transformer en l’inscrivant dans le prolongement de la ville.

Une cité d’habitation en bute à l’usure du temps qui remplit tant bien que mal le vide. A son «chevet», quelques modestes boutiques de fruits et légumes, une brasserie, une boulangerie...permettant de rattraper des oublis d’achats qu’on a manqués de faire au centre-ville.

En face, sur la rive droite, un café-bar, en filigrane l'ombre du village Aït-Frah, lequel est réputé pour son "gisement" d'huile d'olives "Thafrahth" faisant sa renommée.

Plus loin, un Café-maure légendaire, géré par le nommé Bélaïd Ath-Maamar (pensée), faisait dans son temps, le bonheur des passionnés des jeux de dominos et des cartes. Le café est servi à l’ancienne dans une ambiance montagnarde conviviale.

Et le temps fit son œuvre !

Ce Café était incontournable pour les passants des villages environnants longeant la route de Ain-El-Hemmam et ceux des villages limitrophes à l’exemple de Taourirt Mokrane,Taguemount Oufella, Taddert Oufella et Bouada.

Il apporta durant des années, sa note d’ambiance aux Ath-Irathen avant de remettre la clef sous le paillasson, à la défaveur de sa clientèle. Depuis, l’établissement a passé la main à d’autres activités répondant peut-être aux attentes de l’heure et c’est ainsi que le Temps fit son œuvre!

Légendes

1-Tizi N'Semlal sur fond de l'ancienne Tour coloniale.

Crédit: Crédit Zouak Mouloud

2- Au sommet, tout à fait à gauche, se cache via ses colonnes de bâtiments "Thizi N'Smlal", vu depuis Taddert-Oufella par Farida Allache

Dimanche 23 février 2025 (S.Y)- Le temps était de la partie même si le chemin est boueux par endroits, 7 kilomètres d’un circuit en boucle offrant un joli panorama dont une bonne partie effectuée dans les vignes, tel est le contenu d’une balade, que j’ai effectuée ce dimanche dans le Bois Joli.

Un parcours « balisé » par toute une variété d’arbres et de plants qui captivent le regard tant chaque essence vous invite à la lecture de son identification. Tout au long ,un ruisseau « bien plein » traversé par de petits ponts vous accompagne dans cette balade avant de se jeter dans la Sèvre.

Au loin, une église ancienne et des moulins...

Au cœur du vignoble, ce circuit offre la possibilité de savourer de jolis panoramas dégagés sur une commune-voisine et son clocher de style romano-byzantin et sur les moulins surplombant les vignes.

Le tout s’achève dans un belvédère «d’exception» dominant une base de loisirs. Là , je reprenais le souffle pour la poursuite de cette aventure dominicale les chaussures encore boueuses.