Algérie-Décennie Noire:Hommage à Tahar Djaout
Vendredi 27 juin 2025 (Salah.Yataghène)-Anticipant quelques jours avant le 32e anniversaire de sa mort (*), je me rendais tout récemment en compagnie d’amis, au titre d’un séjour dans mon pays, au village Aït-Chafaï, au juste à Oulkhou pour me recueillir sur la tombe de celui qui a été fauché par les hordes intégristes durant "La décennie noire » dont l’Algérie a payé un lourd tribut. Il s’agit bel et bien de notre regretté et inoubliable écrivain-journaliste Tahar Djaout.
Auteur de la célèbre citation «Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs». Sans renoncer à la poésie, Tahar Djaout publiera plusieurs romans comme L'Exproprié (1981), Les Chercheurs d'os (1984), L'Invention du désert (1987) ou encore Les Vigiles (1991) et Le Dernier été de la raison (publié en 1999 à titre posthume) qui lui vaudront une reconnaissance dans le milieu littéraire.
Le regard critique que Tahar Djaout portait sur la société algérienne d'après l'indépendance « excluait l'intransigeance, le parti pris, les facilités verbales ».
(*) Tahar Djaout, né le 11 janvier 1953 à Oulkhou, daïra d'Azeffoun, wilaya de Tizi Ouzou, en Algérie, est un écrivain, poète, romancier et journaliste algérien, d'expression française.
Grièvement blessé dans un attentat le 26 mai 1993, il meurt une semaine plus tard à Alger des suites de ses blessures.De l’émotion et une pieuse pensée pour cet intellectuel à la belle plume qui continue toujours de hanter nos esprits ont marqué notre recueillement.
Paix à son âme.
Légende: " Oh Kenza Yelli Sevras Ilmahna..." (Oh Kenza ma fille (de Djaout) résiste à l'épreuve...)"Dixit Matoub Lounas, une autre victime des "Chasseurs de lumières"
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