Taddert Bouada, un village qui cache sa beauté...
La Roche-sur-Yon 21 janvier 2016 (Syat)- Si une pierre se décrochait du village d’en haut rien ne pourrait l’arrêter pour finir sa culbute dans celui d’en bas:Taddert Bouada, dans la commune de Aït-Oumalou (haute-Kabylie), un village controversé par la topographie mais qui captive tous les regards.
L’hiver, les maisons s’effacent, la neige fit son tapis et mure les habitants chez-eux des semaines durant. Les plus courageux arrivaient à braver la tempête et escaladaient la route verglacée, en file indienne, bottés et «emburnoussés » comme pour déclarer la guerre au ciel.
Quand des colonnes de fumée bleue montaient droit dans le ciel, en croisant les flocons de neige, une voix familière aux Ouféliens déchirait le silence, elle émanait d’une légende depuis un champ de glands: il fredonnait des airs anciens avec sa voix percutante qui produisait des échos à des kilomètres à la ronde. Il se prénommait Marzouk Ath Ouali.Il se faisait plaisir de chanter et de le faire aux autres.
Comme tous les villages kabyles, Taddert Bouada a produit des personnalités politiques de haut niveau. Sadek Hadjeres, chef de fil du Parti d’avant-garde lors de son décès.
Le village est réputé pour ses cultures potagères, ses figues fraîches et de barbarie, sa fête de l’Achoura dont la coutume astreint le village d’en haut de faire offrande à cette occasion d’un mouton sur pied pour le marabout Sidi Mhend Asklaoui pour s’attirer sa bénédiction. En contrepartie ils se faisaient arroser de beignets et de café.
Légende: Le blog Le Tizi-yonnais se nourrit de l'image ci-après
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