Alger: le métro arrive non loin de la villa Abdelatif

La Roche-sur-Yon 1 er février 2019 (Syat)-Course contre la montre, le second jour de week-end, les rues algéroises grouillent de monde, du moins à Alger centre, depuis la place Maurice Audin (pensée d’actualité politique récente en France) jusqu'à la place des Martyrs, là ou de belles dattes dorées s'exposent, nichées dans de petits magasins, à la faïence connue autrefois dans les maisons de la Casbah.

Le métro géré par la RATP Alger nous déposait dans le sens inverse, vers le Jardin d’essai (poumon vert d’Alger la Blanche) où des familles prenait le temps de respirer un air glacial face à la mer.Non loin, nous escaladions un escalier tonitruant menant droit à la villa Abdelatif.

Nous arrivions à quelques minutes de la fermeture du site, mais la gentillesse du gardien des lieux "dérogea" tout bonnement à la règle pour nous permettre une petite balade dans l’édifice qui rappelle le passage des Ottomans dans le pays.

Un beau petit palais

C’est un petit palais situé dans la campagne de la commune d'Alger. Exemple d'architecture des djenans du XVIII^e siècle, il a hébergé de 1907 à 1962 des peintres venus de métropole sur le principe de la villa Médicis à Rome et, plus tard, de la Casa Vélasquez à Madrid.

Le prix décerné sur concours, créé en 1907en a fait une institution qui a beaucoup contribué au rayonnement artistique de l'Algérie.Abandonnée après l'indépendance du pays, la villa, classée monument historique en 1967, a été restaurée. Rouverte le 10 juin 2008, elle abrite désormais le siège de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC).