Coup de gueule:Oh vent d'où viens-tu?
Mardi 8 février 2022 (Salah Yataghène) -J'arpentais, une à une, les venelles du village natal comme si elles m’appartenaient. Fidèles à nôtre marche. Au détour d'une page-sentence, je lisais sur une des belles œuvres du Poète : «Celui qui a rêvé d’avoir exhaussé son vœu, au réveil, il apprenait qu’ils ont bouffé son dû et il me prend pour responsable ». Traduit du kabyle: « Win yurdjan yepadh levghis, mid yukki tchan a3winiss, atsid yar felli ». Dixit Lounis Aït-Menguellet.
Sacré jugement affligé à l’innocent!Quand le Poète traversait le désert, dans les années de plomb, il affrontait seul « armé » de ses vers et de son courage, la meute de loups. Pendant ce temps, dans les villages, on était plutôt à la danse et au folklore : «tbel el ghita wel bendir ».
Et à la face de ceux qui ont fait de nous « des moutons », il lançait sans vergogne, ciblant les applaudimètres amnésiques : "On continue encore à vous applaudir, que Dieu vous, nous maudisse !"Ou « Mazal nekathawen affus agh yakh dha3 rebbi ». Ce fut les années du ménage Choux et chèvre.
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