AZul a Taddert

La Roche-sur-Yon 17 janvier 2019 (Syat)- Nous sommes le 12 janvier 2019 de l’année grégorienne et le 1^er de l’an berbère 2969. Au pays de la robe kabyle et du burnous, produits localement depuis la nuit des temps, symboles d’une identité remarquable, Yennayer que nous venons tous d’accueillir avec un repas traditionnel de circonstance et des habitudes rituelles, a ramené dans son sillage, des flocons de neige sur la Kabylie pour être de la partie.

Sauf que cette poudreuse s'est invitée au moment où toutes les cheminées ont rendu l'âme, chassées ces dernières années, par le gaz de ville qui arrive à grands pas du Grand sud. Depuis les cimes du Djurdjura où la Vieille mégère avait laissé ses plumes et sa chèvre (Légende), on avait pour habitude de dire que la poudreuse est un bon présage pour la fertilité de sols et effacer au passage, des rancœurs et malentendus pour ramener de la sérénité dans les cœurs.

Le menu était copieux et la frugalité aurait régné dans tous les repas pour que les villageois accueillent la nouvelle année dans la douceur et la joie.L’heure était, pour la première fois, aux souhaits quasi généraux à travers toute l’Algérie d’un Assegaz Ameggaz aux quatre coins du pays.

Cette dimension nationale de l'événement venait de faire échos à la célébration de cette tradition sur la rive droite où la communauté amazighe réunie aux côtés de leurs concitoyens fut rattrapée par la nostalgie et le besoin d’expression de son attachement à ses racines (Izuran en kabyle). Tout ça pour dire qu’en Entrée, à la soirée de la Roche-sur-Yon, il y  avait un accueil chaleureux pour 300 convives, en plat un couscous mi- lgérien mi-marocain, en dessert une ambiance des grands jours partagée par tous.

Taddert-Oufella sous la neige, janvier 2019 (Photo Lyes Chebli)