AZul a Taddert

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Algérie: l’incontournable école d’Abouda (2/6)

La Roche-sur-Yon 12 mai 2016 Salah)- Nous quittions Tizi, direction barrage de Taksebt, sur la route de Fort National, où une pause «bronzage» s’était imposée avec une belle pause «Photo de famille» qui devait se renouveler sur les différentes étapes du voyage.

 

Après un passage à la ville de Fort-Napoléon, le minibus de Mehdi, un fin connaisseur des circuits et homme paisible et discret de nature, on s’est retrouvé devant les portes « ouvertes » de l’école pour enfants handicapés d’Abouda, à Aït Oumalou, lieu familier et proche du cœur des adhérents d’Alfa qui la soutiennent depuis 2013.

 

Les enfants élégamment habillés et suivis par leur enseignants et animateurs, nous recevait les sourires aux lèvres, preuve des cet investissement inlassable des parents et mécènes qui rendent agréable les conditions de vie cette école où une centaine d’enfants polyhandicapés viennent des localités voisines  pour ne pas rester en marge du savoir. 

 

Au personnel dévoué s’ajoutaient le dynamisme et le dévouement de Mohand Akkli, un des fondateurs bénévoles de cette école. Là aussi les membres du groupe ont fait un geste symbolique en remettant un don financier aux enfants, une manière de leur exprimer leur soutien.

 

De Moulleron Le captif à Djemaa

 

Un déjeuner fut partagé avec ses derniers avant que la délégation ne rejoigne via Taboukert le village de Djemaa Saharidj où nous fumes attendus par nos amis Zahra et Ali, des amis de longue date de Marie-Claude et Nello de Mouilleron Le Captif.L’homme nous parle comme une fontaine kabyle, de l’histoire de sa ville, où était né l’éminent syndicaliste Aissat Idir, premier patron de l’UGTA. Une stèle à sa mémoire est en cours de réalisation sur une des places du village.

 

Le groupe ralliera ensuite l’unité de fabrication artisanale du village Aït-Khir qui d’entrée se signale par une détresse «commerciale» qui se lisait sur les visages des artisans. Pour cause de la concurrence déloyale «des poteries contrefaites" chinoises qui pullulent sur la Kabylie ces dernières années et l’absence de mesures publiques incitatives pour la relance de cette vocation agonisante.

 

Le groupe ressort de cette boutique au sombre destin avec l’achat de quelques souvenirs, preuve de leur générosité.  Le retour à la maison natale du Couple fut digne des grands accueils: toute la famille élargie était là pour nous saluer et partager avec nous une pause café arrosée de «délicieux beignets et gâteaux maison». Ali, ébéniste de son état, nous montrait quelques-unes de ses réalisations (coffrets et autres) qu'il gardaient soigneusement car faisant partie de son âme. 

 

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A l'école (CMP) d'Abouda, un accueil chaleureux du personnel d'encadrement

 



11/05/2016
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