AZul a Taddert

Mardi 26 mai 2020 (Salah-Yataghène)- Dans la célèbre chanson-hommage de Matoub Lounas, «A Kenza Yelli », le Rebelle a délivré un message pathétique éternel de consolation de la fille de l'écrivain-journaliste et romancier Tahar Djaout auquel nous délivrons aujourd’hui, 26 mai, une profonde pensée.

" Oh Kenza , ma fille, résiste à la tragédie, nous sommes tombés en martyrs pour l'Algérie de demain..." (Trad littérale). L'auteur des Vigiles, a fait l'objet d'un attentat islamiste le 26 mai 1993, à Alger.

Il succomba quatre jours plus tard et fut enterré dans son village natal à Oulkhou (Kabylie maritime) le 2 juin. Nous faisons qu’anticiper l'évocation.

Il est l'un des premièrs intellectuels victimes de la « décennie noire » en Algérie et fait partie de la liste macabre, victimes des hordes terroristes. Nous arpentions en pensée le difficile chemin qui monte aux Ath Chafaa.

Là se dresse la tombe gardienne des « Chercheurs d'os » où le lierre tortueux danse et salut la mémoires des ancêtres. Le passage autour contemple la beauté de son œuvre immortelle, étalée aux différents horizons du monde, elle nourrira les générations futures.

Et par dessus de sa sépulture, des pétales du bougainvillier qui fleurissent, fécondent, répandant tout autour, en rameaux heureux par égard à sa sagesse comme la grâce des grands figuiers, symbole de la résistence Kabyle.Nous terminions cet hommage par sa légendaire citation : Le silence c’est la mort
Et toi, si tu parles, tu meurs
Si tu te tais, tu meurs
Alors, parle et meurs.

Ci dessous le poème Insulaire de Tahar Djaout mis en lecture et illustré en hommage à Tahar Djaout, par Salah Oudahar, directeur artistique de Strasbourg Méditerranée (Cliquez sur le lien ci-dessous). Pour qui Insulaire est un magnifique, un rare et précieux hommage du poète à Tigzirt, mon île, ma ville, ma cité. Salah Oudahar 

https://www.facebook.com/salah.oudahar/videos/3013650992061125/