AZul a Taddert

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PENSEE: en 2015 disparaissait Assia Djebar

La Roche-sur-Yon 8 février 2018 (Syat)-Le 6 février 2015, disparaissait une des figures marquantes de la culture algérienne, Assia Djebar, à l’âge de 78 ans. Écrivaine et cinéaste, membre de l’Académie française, professeur d’université, Assia était née Fatma-Zohra Imalayène le 30 juin 1936 à Cherchell, à une centaine de kilomètres d’Alger. D'un père instituteur, qui fut l’une des grandes figures influentes de sa vie, et d’une mère qui l’encouragea dans la voie des études et de l’émancipation.

 

Adolescente, elle quitte  l’Algérie pour Paris, où elle a été admise en khâgne au lycée Fénelon avant d’être, en 1955, la première Algérienne à entrer à l’École normale supérieure de Sèvres. 50 ans plus tard, elle sera la première des écrivains du Maghreb à être élue à l’Académie.

 

En 1956, suivant le mot d’ordre de l’Union générale des étudiants musulmans algériens), l’étudiante en histoire ne passe pas les examens, à la place elle écrit son premier roman, signée Assia Djebar: La Soif, qui paraît en 1957 chez Julliard.

 

Ses œuvres traduites dans 20 langues 

 

Elle écrit ensuite Les Impatients, Les enfants du nouveau monde et Les alouettes naïves (Julliard, 1959 1962 et 1967). En 1959, elle devient professeur d’histoire moderne et contemporaine du Maghreb à la faculté des lettres de Rabat, jusqu’en 1962, année de l’indépendance de l’Algérie, qui la voit revenir à Alger et y enseigner à la faculté l’histoire (jusqu’en 1965) puis la littérature francophone et le cinéma (entre 1974 et 1980).

 

Durant les années 1970, elle se consacre au  cinéma, orienté autour de l’arabe dialectal, avec le long-métrage La nouba des femmes du Mont Chenoua, présenté à la Biennale de Venise, en 1979 où il obtient le Prix de la Critique internationale, puis La Zerda et les Chants de l’oubli qui sera primé au Festival de Berlin de 1983 comme « meilleur film historique ».

 

En 2012, son nom allait être attribué à une des médiathèques à La Roche-sur-Yon, ville jumelée à Tizi-Ouzou depuis 1988, mais sans suite…Nous ignorons les raisons...

 

Assia Djebar, Prix de la Critique internationale

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08/02/2018
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