AZul a Taddert

Vendredi 17 décembre 2021 (S.Yataghène)- La nouvelle est tombée comme un couperet sur la toile, ce jour: Saïd Smaïl, le doyen des journalistes algériens s’est éteint à l’âge de 83 ans, à Tizi-Ouzou, sa terre natale.

Natif de Tirmitine, daira de Draa-Ben-Khedda, l’homme au parcours riche et varié est connu pour sa plume libre, son professionnalisme du fait d’avoir occupé de nombreuses responsabilités dans plusieurs médias nationaux (presse écrite et radio).

Avec ses condisciples Mustafa Abdoun et Youcef Bournine (de mémoire encore en vie), il serait le doyen de la presse en kabylie. Pour avoir partagé avec Da Saïd d’intenses moments amicaux et confraternels, chacun dans son organe de presse à Tizi-Ouzou, durant presque une vingtaine d’années, dans la même Tour à La Nouvelle ville (cité Mohamed Boudiaf), je garde de lui un bon souvenir et m’associe sincèrement à cette peine qui vient d’endeuiller sa famille et ses proches.

Un journaliste-romancier

Saïd Smaïl s’est découvert depuis 1988, une autre passion: celle de l’écrivain aux mots incisifs et pétris d’humour corrosif. Depuis, il a édité plusieurs romans à l’exemple de « Le crépuscule des anges », « Le barons de la pénurie », « L’empire des démons », «La vengeance des mal-aimés», « L’ile du diable » … Il a également à son actif «Mémoires torturées», les siennes bien sûr.

Très attaché à sa région, Da Saïd n’a pas échappé, durant la «Décennie noire" aux affres de l’exil: les quelques années qu’il a passées en France, il les avait vécues « la mort dans l’âme », nous a -t-il confié, un jour à son retour, dans un cercle amical restreint à notre rédaction (Algérie Presse-service).

Petite bio-express

Faut-il le souligner que Saïd Smaïl est nommé, à l’Indépendance de l’Algérie, chef du Centre de la Radiotélévision algérienne (ex-RTA) à Tizi-Ouzou. Il devient chef de la rubrique Internationale de l’hebdomadaire Révolution Africaine puis responsable du Bureau régional du quotidien national El-Moudjahid dans la même ville.

Paix à son âme!

Légende: Le journaliste-écrivain Saïd Smaïl , Crédit Améziane Athali-Algérie1