AZul a Taddert

La Roche-sur-Yon 5 mars 2018 (Syat)-Mars prépare l’arrivée du printemps. Au village, la vigilance est encore de mise. La dernière bûche attend toujours d’être glissée dans la cheminée. Les crêtes abritent encore les traces luisantes d’une neige "collante", cette année insolente, elle a épuisé tous les stocks de bois et faussé les calculs de la maitresse de maison.

La terre se réchauffe un peu, le sol regorge d'eau, les champs respirent, les oiseaux rompent le silence d’un hiver un peu particulier. La Djemaa rêvait du printemps. Quelques jours avant, la lune et les étoiles étaient en berne,clamait le chanteur Idir dans a Vava inuva  

Taddert fixe toujours son regard sur le Djurdjura, les Anciens prolongent encore le port du Burnous et descendent délicatement les pentes abruptes pour rejoindre le chemin qui monte vers la bourgade de Fort-National où se croisent et se cultivent les relations des villages des Ath Irathen.

Autrefois, l’entrée de la ville s’annonçait avec son traditionnel marché hebdomadaire, depuis la porte de Michelet (vers l’Est). Les marchands ambulants de tous genres y viennent écouler leurs petites productions. Là, le printemps démarre avec la vente de semis d’oignons, véritable marché à ciel ouvert où chacun retrouvait son compte.

Néanmoins,cette place emblématique fut anéantie par un vent de folie qui, un jour souffla sur tout ce qui est Histoire et patrimoine, comme si le problème de notre avenir est dans le passé! 

Du laurier et des oignons!