AZul a Taddert

 Vendredi 1er novembre 2024 (Salah.Yataghène)- «Désolée la sorcière est absente, en voyage de noces avec le vampire ».Tel est le contenu d’un message suspendu à une porte d’entrée d’une maison de riveraine, sur notre chemin de balade ce 31 octobre. C’est à l‘occasion de la fête païenne celtique d’Halloween consacrant la fin de l’été et le début de l’hiver.Sur les deux rives, les sorcières voguent entre bons et contes berbères.

En effet, le soir venu , juste à la tombée de la nuit, les foyers sont pris d’assaut par des ribambelles d’enfants habillés en fantômes et sorcières. Ils sont à la recherche de friandises  (des bonbons).

Quelques jours avant, les devantures de maisons et intérieurs de magasins sont ornés de citrouilles, qui fut à l’origine des navets. Cette fête symbolisait également, à la fois la mort et la renaissance.  

La légende veut que les Celtes « pensaient qu’au cours de cette nuit, les frontières entre le monde des morts et celui des vivants étaient ouvertes et ils revêtaient des costumes effrayants pour éloigner les mauvais esprits(…) » .

Chez-nous au bled...

Enfin, cette fête coïncidait avec la Toussaint catholique, fête de tous les saints, célébrée le 1^er novembre.

Chez-nous au bled, les sorcières sont beaucoup plus présentes dans les contes berbères égrainés le plus souvent l’hiver par nos grand-mères autour de la cheminée rassemblant tous les membres du foyer. Adolescents, qui n’en a pas eu sa dose ?

                               "La sorcière de maison" distribue des bonbons