Culture berbère-double hommage...
Samedi 1er mai 2021 (Salah Yataghène)- 20 avril 1980 et 2 mai 2020, deux anniversaires majeurs qui rapprochent et complètent les parcours des deux géants de la culture berbère. Il s’agit bel et bien du fondateur du Printemps amazigh, da El Mououdh Ath Maamar, voilà 41 ans, et de l’Ambassadeur de la chanson kabyle moderne, en l’occurrence Idir.
Ces deux icônes qui sortaient des entrailles du Djurdjura, en termes de constance et de résistance à toute adversité, ont donné le plus cher d’elles-mêmes à la Terre qui les a enfantés. Ce pourquoi, tout comme cette « colline », la gratitude se refuse de les « oublier ». Double-pensée!
Le premier a consacré toute sa vie à la littérature et à la linguistique en faveur de l’identité de la reine Kahina et de son peuple et le deuxième a fait de la chanson, un combat inlassable pour mettre à l’honneur et à travers le monde entier, les racines profondes de cette identité en lutte pour sa survie.
Nous évoquons en la circonstance, la mémoire d’Idir, parti il y a tout juste une année au moment où les champs commençaient à fleurir, et où le muguet faisait raisonner ses cloches à ceux qui voulaient les entendre et les apprécier.
Toute comme d’autres parties et villes de la planète, La Vendée profonde, dont la capitale est jumelée à son homologue de kabylie, se souviendra pour longtemps de lui : il nous a habitués à venir nous rendre visite chaque été, grâce au festival Chantez guinguette de Piquet au Tablier.
Idir, en l’espace de 12 ans de présence dans cette incontournable manifestation populaire, a pu fidéliser et marquer des esprits, en faisant chaque fois le plein de ses prestations, au fil de l’eau : Piquet étant connu comme un endroit paradisiaque que traverse paisiblement la rivière de l’Yon.
Les coeurs brisés!
L'Enfant d'Ath-Yani y venait non seulement chanter la cause berbère, mais il adulait les lieux et ses propriétaires. Sa dernière venue remonte au moins à 8 ans, alors que je l’accueillais chaleureusement à la descente du train dans la cité yonnaise.
Ce jour-là, l’assistance a vécu un des derniers moments inoubliables chargé d’émotion et de pleurs à l’écoute de la chanson "La maman", un hommage que l’auteur de Avava Inouva dédiait à toutes les mamans du monde. Chanson qui a elle seule, dénote la grandeur de ce Citoyen de la planète dont la disparition a brisé les cœurs.
Légende: Idir à l'Olympia
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