AZul a Taddert

La Roche-sur-Yon 15 mai 2019 (Syat)- C’est dans la cervelle du chacal que réside le remède ou « Dhilmukh puchen ig tsili dwa » nous avertit  le célèbre poète Lounis Aït-Menguellet, dans la chanson aux prises avec l'actualité algérienne de nos jours, « Allumez nous les bougies on a soif de voir… ». Le mouvement de la protesta est national, ses revendications sont claires, portées de surcroit par une jeunesse avide du Changement, le vrai.

Sauf que la diversion refait surface, mais ce n'est pas nouveau,  les pêcheurs en eau trouble, focalisent et déversent encore une fois leur venin sur la « pauvre » Kabylie comme si elle n’en a pas assez avec tous les drames qu’elle a vécus jusque-là. Les sacrifices sont toujours consentis pour le bien-être des autres. " As raw thagh 3aban wiyadh", (j'ai semé ce sont les autres qui ont récolté) de la Diva Nouara.

Makri qui avait tracté avec le loup au sein de la « meute, el 3issaba » pour embraser toute l’Algérie, n’a pas trouvé mieux que de tenter de braquer les regards sur cette région toujours à l’avant-garde des luttes démocratiques qui ont permis malheureusement à cet âne d’exister politiquement déjà.

Mais le disque de la « France » tiré lâchement à chaque coup, pour asseoir la thèse du complot et tenter de disqualifier la révolution du 22 février est vieux comme le temps, ce pourquoi la caravane nationale passe et les chiens aboient. A quoi rêvent les loups ? Relire Y. Khadra.