Centenaire de Mammeri: quand la faim...
La Roche-sur-Yon 14 décembre 2017 (Syat)- Le 28 décembre 1917, le ciel du village At-Mimoun, proche des montagnes majestueuses du Djurdjura, dans le célèbre village des orfèvres , accueillait dans la joie, l'arrivée de Mouloud Mammeri. Un Homme au parcours singulier qui place la vérité au delà de toute surenchère. Il laisse une œuvre monumentale:Yedjayid vava avarnus...En voici une lecture de Mammeri.
Quand trop de sécheresse brûle les cœurs,
Quand la faim tord trop d'entrailles,
Quand on rentre trop de larmes,
Quand on bâillonne trop de rêves,
C'est comme qu'on ajoute bois dur bois sur le bûcher,
À la fin, il suffit du bout de bois d'un esclave,
Pour faire, dans le ciel de dieu,
Et dans le coeurs des hommes
Le plus énorme incendie.
Quand la faim tord trop d'entrailles,
Quand on rentre trop de larmes,
Quand on bâillonne trop de rêves,
C'est comme qu'on ajoute bois dur bois sur le bûcher,
À la fin, il suffit du bout de bois d'un esclave,
Pour faire, dans le ciel de dieu,
Et dans le coeurs des hommes
Le plus énorme incendie.
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