AZul a Taddert

Lundi 5 octobre 2020 (Syat)-Il y a 32 ans, le 5 octobre 1988, comme aujourdh'hui éclatait en Algérie des émeutes populaires mettant fin, après d’importantes pertes humaines, au règne de la pensée unique.

Ces émeutes qualifiées par un dignitaire du régime de l'ère Chadli, de «Chahut de gamins» ont tracé la voie au multipartisme et paradoxalement, à la «décennie noire» qui a fait également une centaine de morts dans les rangs de la corporation de journalistes algériens. Pensée collective. 

Sid Ali Benmechiche, un confrère, chef de service Reportage à l'Agence Algérie presse service, tombait dans la fusillade qui a éclaté le 10 octobre devant le siège de la DGSN à l'issue de la marche dirigée par Ali Benhadj, no2 du triste Fis, depuis la mosquée de "Kaboul" jusqu'à Bab-El-Oued. Sid Aki allait couvrir l'événement "au lieu de confier la tâche à un de ses collégues", confiait un autre confrère. 

Á l’occasion de ce 32e anniversaire, j’observe une sincère pensée à ta mémoire, en souvenir de ton humilité, de ta compétence et de ton sens aigu de l’éthique journalistique.