AZul a Taddert

La Roche-sur-Yon 7 avril 2018 (Syat)-Nous arrivions avec des sacs de provisions, de quoi à tenir le coup une semaine, quelques dinars dans les poches, avant l’arrivée de l’Euro, accueillis par une chaleur torride face à l’îlot que des baigneurs aventuriers tentaient d’atteindre à la nage. Les pieds dans le sable chaud avec la joie de passer quelques jours de vacances de fortune.

Quelques roseaux trouvés au hasard dans les parages, trois couvertures , du fil, le tour est joué: la «cabane» est montée. Enfin de l’ombre! pour une sieste de quelques heures au rythme des vagues et des cris de mouettes, jalouses de leur territoire.

Des estivants arrivaient par vagues, le bonheur de vivre avec la Grande bleue se lisait sur tous les visages, le sable était fin, le rivage jonchait de coquillages, de petits groupes de colons parés de tenues d’été au logos des sociétés qui les envoient pour des séjours sur la côte kabyle, y prenaient leurs part de plaisir, chacun apportait sa petite touche de soins à l’environnement maritime…

A la tombée de la nuit, la ville regorgeait de monde, des terrasses de cafés prises d'assaut dans une ambiance bon enfant, des "grilleurs" de sardines fraîches tout au long de la rue principale, les taxieurs ramassaient les derniers partants vers les contrées voisines.    

Tigzirt des années 70 avant que n’arrivent les "soucoupes volantes" dans notre ciel, aux directives "vestimentaires" étrangères aux mœurs locales. Depuis, ainsi allait et sombrait presque l’îlot comme dans le tangage et le roulis!

L'îlot, Crédit: DD