AZul a Taddert

La Roche-sur-Yon 10 décembre 2018 (Syat)-Le laboureur et ses enfants...Perché sur un sommet (900 M d'altitude), l’aigle n’aurait pas fait mieux, avec un œil vigilant et solidaire sur tout ce qui se passe en bas, les pieds dans Aït-Oumalou, avec toutefois une attache nostalgique avec la ville de Fort-National L NI, commune mère...Taddert-Oufella ne cesse de faire sa mue tant sur le plan de l’habitat, de l'amélioration du cadre de vie que de la protection de l’environnement.

L’ambition de disposer des commodités nécessaires pour échapper à l’exode rural qui  mine la montagne kabyle et l’attachement indéfectible des habitants à leurs racines, sont là pour témoigner de la détermination des générations actuelles d'allier histoire et modernité, avec fidélité aux aînés qui leur avaient tracé le chemin. 

Il nous arrive régulièrement, sur la rive droite, de suivre avec intérêt les différentes tâches de volontariat dans lesquelles les jeunes s’investissent pour le bien de tous, en consacrant leurs jours de repos hebdomadaires pour des actions, entre autres, d’entretien de la voirie, des fontaines, d'embellissement du cimetière, des trottoirs, d’éclairage public…tant la solidarité et le sens d’appartenance à la même communauté de destin, sont le leitmotiv partagé par tous. 

La Famille qui avance...

Mais il ne pouvait en être autrement dans cette bourgade altière et majestueuse, qui face à l’histoire, a donné les meilleurs de ses enfants (martyrs) pour que vive l’Algérie libre et indépendante. Une fierté et un exemple de bravoure qui se veut être l'un des ressorts que les jeunes générations souhaitent maintenir intact, pour promouvoir et développer leur village et conjurer le désespoir et la fatalité. Ils savent que le résultat est au bout de l'effort. Comme dit l'adage local "rien ne tombe dans le bouche".

Grâce à ces efforts, Taddert se targue, aujourd’hui, d’écrire  une belle page de sa vie  contemporaine sous les regards de ses enfants (photo), avec des réalisations en phase avec les ambitions d’une Famille qui avance que nous a enseigné l’illustre journaliste-écrivain Tahar Djaout. (1954-1993). Il est auteur de la célèbre citation sur le silence et la mort: "Le silence, c'est la mort, et toi, si tu te tais, tu meurs et si tu parles, tu meurs. Alors dis et meurs!".

Dans cette œuvre collective qui est loin de s’arrêter, le mérite revient bien sûr à chaque habitant qui ne rechigne pas devant la tâche et au Comité du village qui s’acquitte pleinement de son rôle de véritable chef d’orchestre. Moralité: Si nous ne pouvons pas trouver la moindre trace de satisfaction en nous-mêmes, inutile d’aller chercher ailleurs.

Pause déjeuner post-volontariat, jeunesse et relève assurée.