Sobre pensée et triste souvenir...
La Roche-sur-Yon 16 novembre 2015 (Syat)- Un stade, une salle de concerts, des lieux hautement symboliques tant ils incarnent des cadres de rencontre, du Vivre ensemble, de la fraternité des nations, de l’épanouissement sportif et culturel. Ouverts à tous sans distinction de race ni de religion, pour favoriser les talents et faire rencontrer des humains. Des êtres qui aspirent à la vie et au respect de l’autre, des enfants d’un même pays, creuset des droits de l’homme.
La barbarie a encore une fois sorti ses griffes et y a frappé aveuglement. Le bilan est lourd et la douleur profonde. Elle ravive la précédente, les précédentes car la barbarie s’en prend à tous les territoires où s’épanouit et s’émancipe la vie.Des victimes de tous les âges, sexes et nationalités. Des cœurs effondrés.
Mais contre tout fatalisme et résignation, la solidarité est-là pour rappeler à qui veut l’entendre l’intangibilité de ses ressorts et l’immensité de son territoire, l’attachement indéfectible de tout un peuple à ses valeurs et le rejet de la haine d’où qu’elle vienne. Car le discours de la haine tue, les armes des Ennemis de la vie, expression empruntée au Rebelle Matoub Lounes, tuent, les murs tuent, l'amalgame tue…
La solidarité c'est la sœur des nations...
La liste macabre des forfaits des forces du mal est longue, elle s’allonge au fur et à mesure que s’agrandit le territoire de l’obscurantisme des temps révolus et de l’ignorance abjecte qui tentent vainement d’arrêter le progrès humain et d’anéantir la vie tout court.
Les attentats de Paris nous interpellent tous et ravivent en nous le douloureux souvenir des forfaits macabres du Boulevard Amirouche, à Alger. Il y a 20 ans (30 janvier 1995). Une voiture, bourrée d’explosifs, explose au passage d’un bus. L’attentat kamikaze fait une quarantaine de morts et plus de 300 blessés. C’est l’ouverture d’un nouveau cycle de violences dans un pays déjà meurtri par près de 3 ans de terrorisme.
Un attentat kamikaze que les Algériens n’oublieront jamais. Une blessure qui n’a toujours pas été cicatrisée. Cet attentat, revendiqué par des proches du FIS, notamment Anouar Heddam, marque à jamais l’histoire de l’Algérie. Image insoutenable : L’attentat était tellement abominable que le Président de
Hommage à toutes ces victimes...
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