Petite chronique du boeuf...
La Roche-sur-Yon 15 décembre 2015 (Syat)-«Pourquoi l’orge, fruit de l'effort du bœuf est devenu le festin de l’âne?». Drôle de destin du bœuf à maintes reprises. Décidément il n’a pas la chance!L’adage populaire kabyle est net à ce sujet et demande pourquoi l’orge, fruit du sacrifice de cette bête qui a conduit tous les labours, est devenu le festin sans peine de l’âne?»?.
Le célèbre Slimane Azem banni par l’exil a beau tester notre intelligence, point de réponse à cette problématique. Le poète Lounis Ait-Menguellet remettait sur tapis ce malaise sociétal. Il remettait une sacrée couche dans la chanson «On a beau les étudier (les leçons, Ndlr) mais on ne souvient jamais (Ghas naka rithet n'ggumma anechfou) ».
Il clama: «Quand le bœuf fut libéré de son joug, il crut alors à sa liberté, mais hélas! celui-ci lui fut retiré juste pour l’acheminer à l’abattoir ».
Et à Idir de Va Inouva de boucler la boucle en faisant sien l’adage "laissé" par le bœuf: « Celui qui tombe est piétiné » dans "Win yaghline adh yets war quadh". Au final: point de gratitude pour la pauvre bête...
Légende: On est là aujourd'hui...
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