AZul a Taddert

AZul a Taddert

Oran : la radieuse, mais émouvante pensée...

La Roche-sur-Yon 3 avril 2018 (Syat)- Oran, capitale de l’Ouest algérien, la Belle (el Bahia), mais la révélatrice de pensée villageoise. Taddert s’en souvient quand l’homme avait opéré un retour au bercail après 30 ans d’immigration dans l’hexagone comme taxieur, doué d’une vaste culture et surtout digne. Il n’est pas rentré les mains dans les poches ni pour attendre, les yeux braqués vers le ciel de Kabylie, sa piètre pension, gagnée à la sueur de son front.

 

C’est à Oran que Da Ahcéne Yemmi a décidé de refaire le fil de sa vie en investissant dans une menuiserie, entouré de sa famille. Pendant des mois, il voguait entre Taddert et Oran, nostalgie et enracinement obligent. Avant de décider, un jour, d’améliorer son habitat au village sur les ruines de sa maison familiale.Oran ce fut pour lui trop loin et ressemblerait à cet exil intérieur parmi les siens.

 

Il enchaina, entre temps, sur le montage d'une unité de menuiserie industrielle à la zone d’activités de Tala Athmane, dans la vallée du Sébaou. Mais cette aubaine et cet espoir de retour aux sources n’ont pas durer plus longtemps que les cerises malgré la ténacité de l’homme face à l’acharnement du mauvais sort et de l’adversité humaine.

 

Da Ahcène mourut au village d’une "grave maladie", quelques mois avant son hospitalisation, il faisait l’objet de coups et blessures suite à une bagarre avec un protagoniste sur le chantier même où devait être fondée cette "maison de la malédiction".C’était vers la fin des années 80. Pensée à sa mémoire.

 

 Oran : Crédit: DD

 oran.jpg

 



03/04/2018
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