Muk lagh kan widi ruhen...je regardais qui
La Roche-sur-Yon 13 oct.2016 (Syat)- Je regardais qui venait. "Muk lagh kan widi ruhen". Le lac était tranquille, quelques vaches familières, des pies gonflées, venaient par-là, elles avaient confiance en la limpidité de l’eau et la profondeur du cours transformé en plage. Des enfants tous joyeux jouaient sur un toboggan flambant neuf, sous le regard amusé des mamies sur lesquelles se trouve figé le temps et la longitude des âmes réanimées.
Une image insolite, bien de chez-nous me happait la concentration et me transposait dans un autre territoire comme par jalousie. Le décor est singulier, un barrage foré dans l’asphalte en amont de l’indomptable Djurdjura. Takhoukht, le triste lieudit meurtri par la décennie noire, renaissait de ses cendres.
Une vielle dame à l’habit coloré surgit d’un chemin poussiéreux, d’habitude emprunté par des chacals (expression kabyle), un bâton abîmé, à la main pour «guider» son inséparable chèvre.
Je regardais qui venait…
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