AZul a Taddert

La Roche-sur-Yon 3 mars 2016 (Syat)- « Khas dh guawal dhatmathen ith gmats melmi?”, s’interrogeait en substance le poète Lounis. Nous arpentions fatidiquement les « chemins qui montent », d’un autre géant de la littérature algérienne d’expression française, Fouroulou, même « si nos pieds étaient fatigués, notre sang est toujours chaud », direction: la colline jamais « oubliée », là où se repose le Juste, au juste à...Ath-Yani.

La commémoration est exceptionnelle, plus le temps passe, plus la mémoire de Dda el Mouloud Ath-Mammar fait agir les pierres tombales, et nous rappelle tout son combat inlassable pour notre liberté, notre identité et donc notre avenir.

Le recueillement de cette fin de février était inoubliable en réunissant deux légendes, deux symboles ayant porté haut et loin notre voix, en l’occurrence Lounis Aït-Menguellet et Idir, dans lesquels se doit de se lire notre fraternité "même si notre cœur est étroit". A travers vous, nous saluons la mémoire de Dda el Mouloud! Préservons-les de leur vivant car il serait de notre survie et surtout de notre gratitude... 

Légende: Merci pour ce bel exemple de fraternité!