AZul a Taddert

La Roche-sur-Yon 1 février 2016 (Syat)- Elle poussait sans le moindre murmure, tantôt grâce au vent tantôt aux oiseaux qui déversaient de leurs becs des glands et des châtaignes pour leur donner une chance de germer ailleurs…La foret grandit silencieusement, jusqu’au jour où un vieux chêne tomba net, dans un vacarme qui laissa des centaines d’animaux sur le carreau, apeurés.

Quand l’hiver fut venu, le bucheron n’a pu trouver mieux que de sortir sa hache, ordonnant à son baudet de le suivre droit dans le champ, lassant derrière lui, la maitresse de maison dans la crainte des épreuves du temps à venir.

Le bucheron s’attaqua au plus vieux chêne en le dénudant de toutes ses branches avant de réduire en buches son tronc. Le coup fatal lui fut porté par une hache. Le chêne s’épouvanta et cria de douleurs:« Oh hache, tu m’as fait mal !" Et à cette dernière d’assurer sa défense: «Mais tu oublies que le bois qui sert à mon manche vient de toi! ».

Plus loin, Lounis, le Poète nous bombarda avec ce constat maléfique «Chaque fois que notre ciel (Les kabyles) enfanta une étoile, on s’arrangea pour la combattre» (Iggni nagh ad yefk ithri an kker yidhess ananagh (…) ». Dans « A yak Vayli ». Et ça continue…

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