AZul a Taddert

Vendredi 16 août 2024 (S.Y)-Le Jura qui, en altitude (1720 m) est loin de rivaliser avec le Djurdjura de Kabylie (2308 m) mais garde néanmoins sa singularité géologique et ses beaux points de vue sur une multitudes de villages de caractère et la vallée, nous reçoit dans ces « Chemins de calcaire qui montent ».

Au commencement, une halte «scientifique guidée» aux maisons natale et familiale du célèbre chercheur Louis Pasteur (1822-1895) sises respectivement à Dole et Arbois. Dans la première, le chercheur aimait cette modeste tannerie dont les terrasses donnent sur le canal et la vieille ville.

« Il éprouvait une grande émotion à retrouver là ses racines . Là, notre regard fut capté par son musée mettant à l’honneur le chemin parcouru par l’inventeur du vaccin contre la rage » rapporte le guide.

Dans la seconde, Louis Pasteur, à l’âge de 8 ans y est revenu toute sa vie durant. Elle est conservée intacte et donne l’impression qu’il vient de la quitter. Du billard au laboratoire personnel, de la pasteurisation aux vaccins, le visiteur plonge, l’espace d’une visite, dans la révolution pasteurienne autour des microbes.

Les lavoirs: des ouvrages qui incitent à la rêverie…

L’immersion s’est poursuivie à travers des villages de caractère et des lavoirs, ces derniers constituent de véritables témoignages d’une époque passée et surtout pour beaucoup d’entre eux, de superbes constructions qui incitent à la rêverie et à la flânerie.

Ne nous y trompons pas, le lavoir n’était pas qu’un lieu de discussions légères et de bonne humeur. Les femmes y souffraient, le poids du linge, l’humidité et froid forgeaient le caractère mais usait aussi la santé.

A Taddert-Oufella, village natal de Kabylie (Algérie), on parlait plutôt de fontaines-lavoirs, mais la symbolique reste la même.

Ainsi donc sur ces chemins, des haltes rafraichissantes au niveau de ces lavoirs sont inévitables, tant elles permettaient de se désaltérer avec une eau de source qui stimule la poursuite de cette agréable immersion et d’aller encore plus loin dans cette beauté d’une Nature infinie.

Des cascades et des arbres centenaires…

Plus loin, ce sont aussi les cascades qui vous accueillent à bras ouverts comme pour vous souhaiter la bienvenue jurassique. Ces lieux paradisiaques procurent du repos et du réconfort en contrastant avec la température des 35 degrés qu’indiquait le thermomètre à l’extérieur.

Comme dit le proverbe populaire: «on ne peut pas aller au paradis le ventre creux», à quelques mètres de-là , une gargote s’ouvre devant les appétits, sur un site ombragé et propose une carte réalisée sur la base des produits locaux.  

Auparavant, une visite commentée dans la Grande Saline nous renseigne sur l’histoire des sauniers de cette région, en ce que pendant 1 200 ans, les hommes ont exploité ses eaux naturellement salées jaillissant du sous-sol pour en extraire le précieux or blanc: le sel !

Maison familiale de L Pasteur à Arbois

Dans la maison de l'Homme qui a consacré sa vie à la recherche