AZul a Taddert

La Roche-sur-Yon 19 sept 2016 (Syat)- Au lointain des souvenirs, le village a forgé notre façon d’être. De nos mères-car elles étaient la première école d’initiation- nous avions reçus le socle de nos valeurs pour faire face à la rigueur du temps déjà, à l’indigence, à l’adversité. Nous avions grandi dans la culture du Vivre ensemble et de la fraternité.

C’est parce que nous manquions presque de tout que nous avions l’essentiel: le bon sens de l’entraide et de la solidarité. On ne nous a jamais dit que le bonheur est dans l’épaisseur des portefeuilles mais plutôt dans les cœurs. Les ruelles du village qui devaient leur salut à cette philosophie, nous épataient chaque jour que dieu fait, été comme hiver.

Il y faisait bon vivre, quitter le village était le pire des exils que personne ne souhaitait. Le temps passait, en faisant vieillir les générations, tellement vite que les nouvelles avaient du mal à retrouver les traces des aînés, la mémoire orale n’étant pas prise au sérieux.

Que d’événements, dans le malheur ou la joie, ont marqué notre jeunesse au village.Certes chacun aura vécu son temps et sa part de ce bonheur que des jeunes tentent de ressusciter par endroit en s’accrochant aux symboles et aux icones de ce qui hier a fait notre fierté, notre cohésion et donc notre survie.

Légende: Quand passent les cigognes ?