AZul a Taddert

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Autrefois Fort-National  (L-N-I): la rue d’en bas à la fréquence féminine

Samedi 16 novembre 2024 (Salah.Yataghène)- La "coutume" voulut que chaque rue à L-N-I ait son public genré: la rue centrale pour les hommes et la rue d'en bas pour les femmes, peut-être des explications seraient trouvables dans la culture des Montagnards.

Autrefois, la rue s’ouvrait avec une école de garçons ou Mouloud Feraoun était directeur de 1952 à 1957.

Cet établissement est une relique de l'Histoire de l'occupant. La  rue se poursuit sur les deux rives par des commerces mêlant des échoppes de fruits et légumes, de la petite épicerie, de magasins vêtements féminins et tissus, une forge, mais pas celle du village où «le forgeron désœuvré tapait sans arrêt sur son enclume pour faire croire qu’il est très occupé ».

Une âme et des commerces

A cela s'ajoutent des gargotes pour la restauration rapide,un magasin de tissus réputé pour ses articles, géré par si Chérif de Voujha et faisait l’affaire des passantes, de même qu’une boucherie artisanale nichée à l'angle, de Da Mebarek, un admiré par sa clientèle pour sa personne et ses produits de qualité. A ne pas oublier également les magasins de matériaux de construction de la famille Badji d'El-Misser et les magasins des familles Kolli et Kabache. 

Des commerces encore en vie...

Un maréchal-Ferrant apportait également sa note d’ambiance à cette rue. Le tout s’achève par le siège des Contributions diverses et une station d’essence.Un escalier y reliait la réputée Poste, voire jusqu'à la rue centrale à toute fin utile,

Aussi, une bifurcation centrale mène aux premiers logements HLM de la ville appelée cité "Djumbo" par les Ath-Irathen.

Encadré:A la cité Jumbo comme une grande famille! 

"Jumbo était un surnom donné par un colon français qui avait une propriété dans les environ du HLM. 96 logements qui abritent des familles nombreuses, on était ni du même village ni de la même ville mais il y avait du respect entre nous c'est comme une grande famille", souligne notre collaboratrice Farida Allache.

Enfin, sur cette rue, la junte féminine trouvait son aisance et sa discrétion en faisant ses achats loin des regards.

 

ruedenbas3La rue aujourd'hui  doit encore sa survie au commerce

Crédit: Allache Farida

 

 

 

 

 

 

 

 



16/11/2024
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