Evènement : Rachid Aït-Ouakli : un des piliers d’avril 80 tire sa révérence
Samedi 19 juillet 2021 (Salah Yataghène) -Bouleversante est la nouvelle de décès, hier vendredi, de Rachid Aït Ouakli. Un des piliers de la Révolution culturelle berbère d'avril 80 (MCB).
Il vient d’être emporté par la Covid. C’est avec tristesse et peine que j’ai appris cette nouvelle sur la toile. Pour l’avoir assez côtoyé dans le cadre du printemps berbère de 1980 dont l’épicentre était incontestablement l’université de Hasnaoua et l’axe Oued Aïssi-M’ Dhouha (Tizi-Ouzou), je ne peux que m’incliner devant la mémoire de ce militant sincère et infatigable.
Parler de Rachid c’est toute de suite le placer dans le contexte de son combat en faveur de cette révolte populaire kabyle historique.
Des Hommes et des convictions!
Evoquer le rôle joué par Rachid durant cet événement, c’est aussi inévitablement, l’image de Djamal Zenati et Tari Aziz qui surgit en force et avec nostalgie, tant ce trio de militants dévoués, sincères et pacifistes agissait dans une parfaite symbiose depuis déjà le campus universitaire d’Oued Aïssi, leur QG de par leurs études.
Ils ont mis beaucoup d’énergie et de conviction en faveur de ce mouvement culturel, qui a tracé le chemin des générations futures qui leur doivent tout. Il y a de cela, un peu plus de quarante ans.
Sobre et loyal jusqu'à l'âme, même sa qualité de fils de Chahid, Rachid ne l'a claironne pas sur tous les toits. Faut-il le rappeler, il était un des dignes vingt-quatre détenus du Printemps berbère d’Avril 1980.
Puis la lutte syndicale...
A l’issue de son diplôme, il brigue une carrière de professeur de Sciences au collège « Ath Cheikh » à Ain-El-Hemmam (ex-Michelet). Il s'est beaucoup, par ailleurs, investi dans la vie syndicale.
Repose en paix cher Rachid,
Sincères condoléances à sa famille et ses proches.
Photo-légende:Rachid.
Crédit: Ahfir mon beau village.
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