«Essuie tes larmes et va prendre ta revanche!»
La Roche-sur-Yon 30 juillet 2016 (Syat)- Une guerre qui répond à une guerre s’éloigne de la paix. Disait le vieux paysan à son épouse qui un jour a du recevoir en pleine figure la colère de sa voisine. Avec l’arrivée des chaleurs de dame nature, deux villages survoltés s’envoient des hostilités, à croire que les médiateurs et les Sages sont finis.
Ceux «d’en haut» et ceux «d’en bas» passaient des nuits blanches afin de s’éloigner de l’irréparable. La sale guerre a déjà assez fait tomber de têtes pour se permettre un affrontement frontal entre les enfants d’une même terre, accrochés contre les vents d’hiver aux cimes du vaillant Djurdjura, même ballottés par l’histoire.
Le poète Lounis ouvrit ses robinets et laissa couler l’eau (Sarah iwaman adhl hun). A l’origine de cette discorde, quelques part, gérée de mains de maître, justement: l’eau potable qui arriva du barrage de Taksebt (168 millions de m3), dans le bas Sébaou, pour être mal répartie entre les quatre villages des Ililten, bourgade à la croisée des quatre chemins de son destin.
Les artistes appelèrent au chef d’orchestre pour noyer leur colère dans l’eau.Au final: essuies tes larmes et va prendre ta revanche… comme dans la légende des villageois d’Aït-Atteli à Fort-National qui un jour, se sont rebellés contre le vent…comment? en faisant un grand tintamarre en tapant fort sur leurs ustensiles.
Légende: jarre vide quelque part...
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