AZul a Taddert

3 mars 2016 (S. Yataghène)-Il y a 5 ans, un hommage exceptionnel a été rendu au Juste : Da el-Mouloudh Ath Mammar, en son son village natal. Ce qui n’est pas sans nous rappeler la pertinente interrogation du poète Lounis Aït-Menguellet «Khas dh guawal dhatmathen ith gmats melmi?”

Nous arpentions fatidiquement les « Chemins qui montent », d’un autre géant de la littérature algérienne d’expression française : Mouloud Feraoun même « si nos pieds sont fatigués, notre sang est toujours chaud ». Direction: la Colline jamais «oubliée", là où repose le Juste, au juste à.…Ath-Yani.

Oui, la commémoration était exceptionnelle, plus le temps passe, plus la mémoire de Dda el Mouloud fait réagir les pierres tombales, et le majestueux Djurdjura, pour nous rappeler tout son combat inlassable pour notre liberté, notre identité et donc notre avenir. 

Ce recueillement, en plus de l’émotion générée, avait réuni deux légendes, voir deux symboles ayant porté haut et loin notre voix, en l’occurrence Lounis Aït-Menguellet et Idir. L’une venait de nous quitter, à peine une année (pensée), et dans lesquelles se doit de se lire notre fraternité "même si notre cœur est étroit".

Légende : Merci pour ce bel exemple de fraternité !