AZul a Taddert

Ain-Helouf 7 novembre 2017 (YATS)- Le Poète, toujours lui, tant sa source demeure intarissable, nous abreuve à tout instant et ses vers «luisants » corroborent notre ressenti au quotidien. «Sens-tu la neige glaciale toi qui se prélasse sous la couette?», s’interroge Lounis dans «Regmagh k agmma» (je t’ai insulté frère, sans retenue …) ».Modestie accablante:plus loin, il enchaine:si je me trempe, pardon-moi, je ne suis qu’un humain. Le temps, le nôtre a fini par lui donné raison…

Sur les hauteurs de la Kabylie comme ça peut être la Mitidja:Les caravanes électorales démarrent aux couleurs de toutes les listes en lice, au tableau de bord:1200 villages au relief accidenté, à les pieds collés aux pédales de véhicules, a bord desquels se trouvent des prétendants aux postes d’élus municipaux, des nouveaux, des repartant (s), des jeunes.

Bref, des gens du peuple qui se battent au quotidien pour le changement et l’amélioration des conditions de vie de leurs concitoyens. Certains ont entamé un travail et souhaitent le terminer, d’autres arrivent et veulent prendre part à ces chantiers communs dont lesquels s’édifient nos collectivités.

Noble ambition!J'évoquais ici, l'indéniable et précieux travail accompli dans la ville des Genêts par M.le Président Abdelwahab Aït-Menguellet et son équipe, qui repart avec plein d'énergie et d'enthousiasme qui lui sont connus en conduisant la liste indépendante Tagmats.   

On peut tremper les gens un jour mais pas toujours...Dixit Mammeri

Conviction, motivation, attachement viscéral à cette noble terre qui les a produits et qu’ils  font vivre malgré la dureté des instants. Le chemin de la démocratie s’appelle l’intelligence, la force de convaincre, le combat d’idées qui, lui est ennemi juré de la violence dont l’Algérien a fait les frais dans les années 1990, quand le chou a voulu élire domicile avec la chèvre. Passons…

Sur l’autre rive où les flocons de neige, dont parlait le Poète, en début de notre chronique, arrivent difficilement à atteindre les toits de maisons, encore moins le vif des foyers, à l’abri de toute avalanche (Uhmm L'Eldorado), des voix «donneuses de leçons» comme des cheminées au charbon, dont feu illustre écrivain et anthropologue Mouloud Mammeri à connu les affres,(clin d’œil à son centenaire), s’élèvent dans le ciel, pour faire croire qu’avec des recettes d’ici on peut faire des plats avec des ingrédients de là-bas.

Oubliant certainement l'adage de La caravane passe, les chiens aboient.Désormais, les discours accrocheurs s'appellent les actes, tout le reste n'est que confiture travaillée au goût de celui qui écoute...

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Image du quotidien...