Des regards naïfs d’une enfance villageoise
La Roche-sur-Yon 22 janvier 2018 (Yats)-Elles avaient pour tout quelques robes au reflet de leur identité, même pas des nu-pieds, hiver comme été, mêlés à la poussière des rues. Le regard naïf, toujours patientes et croyant aux vertus de la solidarité et à l’amour du prochain.
La plus part ont perdu leurs parents à l’adolescence, recueillies dans la plus grande dignité par des proches. Le village étant une grande famille, tous veillaient sur elles, le mot «orphelines» avait tout son sens au sein de la communauté qui s’engageait à leur assurer aide et protection. Elles ont grandi ensemble, et ont su prendre en main leur destinée.
La guerre étant finie, l’espoir gagna les esprits, la croyance en des lendemains meilleurs, fit son chemin, un autre destin leur sourit : elles firent des foyers et élevèrent des enfants, à leur tour, maïs sans jamais oublier leur passé qu’elles aimaient conjuguer au présent. Ainsi étaient les orphelins au village.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 135 autres membres