Chronique de la cerise et le moineau...
Dimanche le 11 juillet 2021 (Salah Yataghène)-L’arbre était rempli à craquer. Certaines branches avaient presque du mal à supporter le poids du fruit rouge. La saison était radieuse et la fête s’annonçait bien.
Avant que les mains récolteuses n’arrivent dans ces champs éloignés du village, des oiseaux de toutes les couleurs s’y adonnaient à cœur joie, en savourant au petit matin, ces fruits juteux qui autrefois, soulevaient la révolte des Ath Irathene à l’occasion de la fête des cerises de 1974. Ces cerises allaient tourner au vinaigre !
Des coups de bec incessants sur les cerises muries, certaines résistent et d’autres tombent désespérément à terre, elles feront plus tard l’objet de festin pour les fourmis. Ce jour-là, un moineau chassé des buissons par la faim, passa par les lieux et découvrit le décor : s’arrêta un instant, tourna en rond et préféra roder autour du pot tant il était difficile de fixer son choix.
Méfiez-vous de tout ce qui brille...
Profitant d’une chamaillerie sur l’arbre, de deux pigeons en mal d’évasion, il piqua sur l’une des plus « belles » cerises qu’il crut être la meilleure de toutes. Il fonça sur elle, lui donna le coup de grâce.
Le fruit acheva sa culbute dans un tas de foin et s’avère être la plus pourrie des autres. Moralité : le moineau a fini par comprendre que tout ce qui brille n’est pas or!
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