Chronique de l'hirondelle et du papillon
La Roche-sur-Yon 4 décembre 2015 (Syat) - Le papillon a beau sillonner le ciel ne voyant rien à l’horizon mais se contentant quand même de poursuivre son envol. Une hirondelle pressée, et venant à contre- sens se donna la peine de le saluer et lui dire en deux mots que « nos chemins se croisent mais ne se rencontrent jamais »
Cette parole échangée au vif ne lui parla pas, mais jetta sur elle un regard peu commode. Elle allait vite et loin, à la recherche des terres perdues où des hiboux chassèrent tous les oiseaux qui firent le beau printemps, seule, elle bascula tantôt dans le courant d’air tantôt dans les nuages
Quand un aigle l’aperçut de loin, il se rapprocha d’elle et l’identifia rien qu’à la couleur de son plumage, évitant de la confondre avec une corneille ou un corbeau. Il l’a prise de sympathie, la rassura un instant et l’invita à le suivre…au pays où on fusille les mouches dans les yeux.
Là, il lui fait visiter toute la richesse de ces montagnes assises sur ces grappes de maisons où se tissent à la fois les tapis de la paix et les bijoux sobres de l’identité. On y atterrit: on est déjà dans le territoire...Akawigh sanda…
Photo-légende: Toujours en mouvement
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