AZul a Taddert

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Boudiaf-Hommage: le Patriote, la briqueterie et le rideau...

Mardi 30 juin 2020 (S. Yataghène)- Il échappa à la machine infernale durant les années de bravoure, face à la soldatesque coloniale, mais pas à celle des siens. Fidèle à sa patrie, il était resté dans la ligne des idéaux de ceux qui ont « offert leurs yeux pour que les autres voient », dixit le poète Aït Menguellet, de ceux tombés au champ d’honneur pour que leur pays vive libre et indépendant . Il s’appelle l’Historique Mohammed Boudiaf, assassiné en direct le 29 juin 1992 à Annaba au cours d’un discours télévisé. La thèse de Boumarafi !

Face au «Fleuve détourné» il avait préféré prendre la barque dans le sens opposé en choisissant son peuple et non le pouvoir. Intransigeant avec un nationalisme à fleur de peau, il se demanda déjà Où allait l’Algérie. Il prit la route de l’exil, vers le Maroc où il gagna son pain à la sueur de son front en dirigeant d’une briqueterie à Kénitra, la mort dans l’âme.

Awah awah...

En patriote, il revint en promoteur de l’espoir notamment auprès de la jeunesse algérienne durant la tourmente islamiste qui a couté au pays 250 000 morts et de nombreux dégâts.  

En six mois, dans une course contre la montre, feu Boudiaf a su redonner vie aux plus pessimistes avec son langage franc et ses convictions tranchant avec la complaisance, la soif du pouvoir et le mépris.

Il était assassiné derrière le dos. Awah Awah Atudjal…, ruh nagh yargazen urnuklal (Oh veuves o veuves nous avons perdu des Hommes qui ne méritent pas un tel sort), un hymne de Matoub à Boudiaf qui quelques années plus tard, subi le même sort. Ainsi allait l’Algérie.

Légende: Mohammed Boudiaf

boudiaf

 

 



30/06/2020
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