AZul a Taddert

La Roche-sur-Yon 8 sept 2016 (Salah)- Nous étions au début des premières pages ayant consacré notre liberté de lire, notre fierté d’êtres souverains. Un bon livre est un ami fidèle, a-t-on lit dans Vive l’école, autrefois à Taddert.

Des auteurs venus de tous les horizons, de tous les âges,  unis par la seule conviction d’écrire pour les générations futures, le plus souvent dans les sacrifices suprêmes. ils étaient munis de leurs «plumes" et de leur coeur , ils avaient tenté l’aventure, la belle, la noble, l’historique, l’immortelle.

L’ouvrage ouvrait des perspectives,  donnait le ton et dressait la trajectoire de notre destin commun où chaque lecteur se lisait dans l’optimisme mesuré et la gratitude en vers celles et ceux qui ont osé écrire l’histoire, la nôtre. Nous terminions la pause, perdions le fil de l’histoire, et rentrions dans la seconde partie du livre. Plus aucune trace des vrais acteurs,  la lecture était rude et déroutante, a telle enseigne que nous avions presque envie d’y renoncer.

Certaines plumes, plus à l’aise et soucieuses d’éclairer nos lanternes, ont osé écrire et dire: depuis la Colline oubliée, le Sommeil du juste,  Tombéza, Nedjma, la Grande maison, le Fleuve détourné…L’amour et la fantasia, Heureux les martyrs…pendant que d’autres, à mi-chemin de la vraie et de la fausse histoire, ne cherchant que la vérité, alimentaient notre soif de repères, de poésie libres et incisives.Mais de celles et de ceux qui sont plus en vie, il reste la vie d’une mémoire que tout n’est pas perdu!