AZul a Taddert

Dimanche 18 août 2024 (S-Y)- En tant qu’enfant des «Chemins qui montent» -l’enfance et l’adolescence à Taddert peuvent en témoigner-l’ultime balade de cette évasion estivale, ne peut que dérouler la bobine nostalgique de l’histoire car « la pensée de l’homme ne peut être que sa nostalgie » (Dixit Albert camus).

9 kilomètres entre plateaux et vallées à la croisée de troupeaux de vaches en compagnie de leurs petits, broutant l’herbe fraiche matinale loin des bottes de paille disposées de façon géométrique non loin des pâturages.

Là elles attendaient patiemment leur enlèvement.

Le panorama est fait de villages de caractère dispersés dans la vallée et servant de repères pour ces chemins qui montent droit ou sinueux pour aboutir dans les bois, cachant le plus souvent des points de vue voire même des tables pour pique-niques.

Du fromage de chèvre en prime…

Ces sites boisés sont cernés par endroits par des parcelles de tournesol et de maïs. D’interminables grappes de mures « très alléchantes » ne laissent pas indifférent mais comme disait la fameuse fable « les noix ont fort bon goût mais il faut les ouvrir », et là les ronces ça pique.

Il arrivait aussi que sur ces circuits, des mirabelliers, au fruit très recherché en cette saison, vous fait part de sa générosité pour en déguster quelques-unes, sur votre passage. Juste se donner le plaisir de les ramasser.

Alors que la balade se terminait en boucle, nous étions surpris par un troupeau de chèvres très «pressées de rentrer» dans le village (photo), ce fut l’heure de la traite. Il a fallu juste suivre leur itinéraire pour aboutir à une fromagerie artisanale qui nous reçoit, aux côtés d’autres randonneurs, par un plateau de fromage bien garni de plusieurs variétés pour dégustation.

Mais comme en toute chose il faut considérer la fin:la balade prenait fin !