AZul a Taddert

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Algérie/Hirak/anniversaire "longue sera notre marche" (actualisé)

La Roche-sur-Yon 21 février 2020 (Syat)- Ce qui est convenu d'appeler le Hirak pour désigner la grande révolte populaire, soufflera, demain samedi 22 février sa première bougie. La marche d'aujourd'hui s'annonce grandiose.

Exceptionnel dans son territoire de naissance: l'Algérie, et suscitant l’admiration du monde entier de par son caractère pacifique et déterminant, preuve de la maturité d'un peuple qui refuse d'abdiquer devant l'injustice et la spoliation de ses droits, ce mouvement aura eu déjà, à son actif, la démolition du mur de la peur en jurant par tous les saints que rien ne sera plus comme avant.

La mise en route d'une Algérie nouvelle tant rêvée par les glorieux martyrs, «par et pour ses enfants» ne peut échapper à cette détermination inlassable qui a fait des vendredis et des mardis, des jours de rencontre d'un peuple avec son destin.

Tous âges et couches sociales confondus, ils auraient fait, hasard de l'histoire, de l'adage populaire propre aux Kabyles, «Plutôt se casser que de se tordre» «Anarez wala aneknu", un leitmotive qui suscite l'admiration des peuples notamment ceux en lutte pour leur liberté.

L'Algérie ne veut pas d'un Printemps arabe mais des quatre saisons qui sont les siennes, pour des raisons surtout liées à son histoire et à son identité.

Les choses doivent changer en profondeur, car le recyclage, érigée en règle de gouvernance, à notre malheur, depuis la libération du pays, a prouvé ses limites.

Et  il y a va de l’intérêt de chaque citoyen soucieux de son pays et de l'avenir de ses enfants de ne plus rater cette ultime opportunité qui s'offre devant eux.

Surtout si on comptabilise Octobre 88, 20 avril 80, le "printemps noir 2001" et "la décennie noire 92-2000" qui ont laissé leurs lots de malheurs, traces encore vivaces dans les esprits.  

Animés de cette volonté tenace et de ce sursaut inespéré qui feront date dans l'histoire récente du pays, les Algériens feront de ce 22 février un beau bilan d'étape puisqu'ils sont décidés à marcher encore tant que le soleil est toujours là.

Pour paraphraser le célèbre et visionnaire chanteur Lounis Aït-Menguellet dans "Ayitij hadhar atsagh lidh lan lahu madam telligh...". Oh soleil ne tombe pas , nous marcherons toujours tant que tu es là …notre sang est chaud même si nos jambes sont fatiguées...Longue sera notre marche (Idhul sanga nruh!). 

 

 



21/02/2020
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