AZul a Taddert

La Roche-sur-Yon 6 décembre 2017 (flasback)- «Laissez-moi carpe devenir je serai par vous repêchée ». Sur le nouveau port de pêche de Tigzirt-sur-mer, (ancienne omnium n’Roman de Matoub),une île évadée des terres intérieures de Tizi-Ouzou, au Nord, que nous atteignions après des centaines de virages en passant par le triste célèbre pont de Bougie et Makouda, une cinquantaine de petites barques investies dans la pêche artisanale, emploie des jeunes.

Ils étaient tous avides de gagner leur pain à la sueur de leur front, à la différence, hélas, de leurs semblables qui bravaient la mer au péril de leur vie pour ne jamais atteindre « l’eldorado ». En face, l’ilot que la nature a eu le courage de poser sur l'eau comme la cerise sur le gâteau en toute beauté, pour séduire les novices de la nage. Ce vestige nautique est à 200 mètres environ du rivage. Généreux et dominant, il prêtait refuge aux mouettes.

Les regards du groupe de Yonnais que conduisait, en ce printemps 2016, l’association Algérie France Amitié, ont été éblouis par la beauté de cette coquette ville balnéaire réputée pour ses Ruines romaines et l’hospitalité de ses habitants. La ville, en plein chantier, regorgeait de petits commerces proposant des produits locaux.

Jalouse de son histoire, Tigzirt connait ces dernières années un mouvement de construction de maisons de vacances sans précédent. Un village touristique flambant neuf annonce l’entrée-ouest de la cité romaine connue pour ses figues fraiches et de barbarie, l'été.

Un verre de l’amitié franco-algérienne, offert au groupe sur une terrasse dominant le large, prolongeait l’envie des Yonnais d'y pérenniser  leur détente. Mais comme la route était longue, long était aussi notre périple (Idhul sanda nruh !). Au final! Oh soleil ne tombe!

En face l'ilot...

Les ruines romaines de Tigzirt-sur-mer (2016)