AZul a Taddert

La Roche-sur-Yon 12 sept 2018 (Syat)- «Ya Rayah…»,Hé oui! Il s’en est allé tranquillement dans son sommeil. Rachid Taha est ravi aux siens dans la nuit de mardi à mercredi des suites d’un malaise cardiaque, rapporte aujourd'hui des médias français.

Une nouvelle qui vient bouleverser le monde artistique d’ici et d’ailleurs. De Dahmane el Harachi, en passant par Akli Yahiaten, Oum keltoum et Farid el Atrech, le parcours artistique de feu Rachid a bercé plusieurs générations qui lui témoignent respect et admiration.  

Sa musique est inspirée par différents styles, tels que le Raï, le Chaâbi, la Tchno, le Rock’n’roll et le punk. Rachid Taha est le fils d'un père originaire de Sidi Aïch (Béjaia) et d'une mère native de Mascara.

L’ancien chanteur du groupe Carte de séjour mêlait dans sa musique les influences de son Algérie natale avec des sons plus rock. En somme, Rachid, construisait des passerelles entre les cultures.

En 1986, il reprenait avec son groupe la chanson Douce France, de Charles Trenet, pour se payer la tête de l’intégration, peu après la marche des Beurs et la création de SOS Racisme. Le chanteur sera enterré ce vendredi à Alger.

Nous nous inclinons devant sa mémoire

et présentons nos sincères condoléances à sa famille et ses proches. 

Crédit photo Le Parisien

Rachid Taha: le poseur de passerelles entre les rives