AZul a Taddert

La Roche-sur-Yon 8 juin 2016 (Syat)-Avant de rallier le lieu du culte, devenu en ces nuits ramdanesques véritable siège de la convivialité et de la miséricorde, il glissa quelques figues sèches dans sa poche pour la rupture du jeun.L’homme au burnous blanc et à la chéchia rouge, traversa le quartier d’un pas mesuré. Son âge et son allure imposèrent le respect dans un «vacarme» de saluts des passants.

Il était a peine 20h, l’appel à la prière et donc à la rupture du jeun, était entendu des centaines de mètres à la ronde, le muezzin avait une voix percutante et familière des villageois. A quelques minutes près, il se chevauchait avec l’appel radiophonique, la télévision n’avait pas  encore fait son entrée dans tous les foyers.

Après le geste rituel de porter le fruit désiré dans sa bouche, suivi de la lecture du message prophétique emprunt de vœux de piété, l’homme accomplit sa prière parmi ses semblables.

Entre-temps, dans son foyer, la famille réunie comme une ruche d’abeilles entamait le diner de rupture en toute convivialité, la maitresse de maison fit comme de coutume de son mieux pour rendre agréable ce festin que tous savourent et permit des énergies pour les jours d’après.Ainsi allaient autrefois les jours de Ramadhan en Kabylie…  

Sendu, le petit lait bien prisé en ce mois ....