AZul a Taddert

AZul a Taddert

Algérie-un Poète dans l’actualité…

La Roche-sur-Yon 2 avril 2019 (Syat)- C’est dans les mœurs du temps.L’histoire est là, elle refait surface malgré tout. «Vous construisiez sans fondement, le jour où la bâtisse s’écroulera, personne ne survivra".

 

Ce qui est devenu par la force des choses, un slogan humoristique percutant de la révolte "Tet Nahaw Ga3!" ou (vous allez tous être relevés). Vous l'auriez vu et entendu. Sacré pronostic du poète Lounis Aït Menguellet.

 

 La chanson-sentence date depuis 30 ans minimum.Du temps où l’enfant d’Ighil Bouammas, depuis les fins fonds du Djurdjura,  engageait seul, avec sa guitare «un combat» poétique dénonçant l’arbitraire et la tournure qu’avait pris le Pouvoir.

 

May yebka fel wad Ghir Hdjaru

 

Cette chanson est aujourd’hui, du moins depuis le 22 février, rattrapée et actualisée par la Marche des événements. En remontant la gare de départ de la maison Algérie, sortie de la domination, on retrouvera facilement les ingrédients qui fondent cette grande révolte populaire, pacifique et déterminée.

 

Rien d'étonnant car à chaque étape correspondent ses hommes (Kul elwakth irgazen yes3...). Les moments seront durs et la crise profonde."De renversement en reversement, vous nous aviez conduits de ravin en ravin, lesquels ne déboucheront jamais sur la plaine, poursuit Lounis dans l’amertume".

 

Pour autant, le peuple marchera tant le soleil est encore là, tempère le poète. Aux dernières nouvelles Boutef est parti le soir même de notre chronique, par la petite porte.  Et à l'adage populaire de conclure: "Ma yebka fel oued Ghir hdjaru". Ne restera de l'Oued que ses pierres.   

 

ça marche!

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02/04/2019
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