AZul a Taddert

La Roche-sur-Yon 17 mars 2016 (Syat)- Il y a 54 ans, Mouloud Feraoun tombait avec cinq de ses collègues sous les balles assassines d’un commando de l’OAS, à Alger, un certain 15 mars 1962, quatre jours avant le cessez-feu qui mena à l’indépendance de l’Algérie.

Ce jour là, le pays venait de perdre un valeureux homme de lettres, un humaniste qui a hissé de ses écrits la littérature algérienne d’expression française  à son plus haut niveau.

Tizi-Hibel, son village natal en haute kabyle garde le souvenir vivace de son enfant. Elève de l'école normale de la Bouzareah (Alger), Mouloud Feraoun enseigne durant plusieurs années comme instituteur, directeur d'école et de cours complémentaire, avant d'être nommé inspecteur des centres sociaux. Feraoun commence à écrire en 1934 son premier roman, Le fils du pauvre. L'ouvrage, salué par la critique obtient le Grand prix de la ville d'Alger.

M. Feraoun: Nous saluons sa mémoire.