AZul a Taddert

AZul a Taddert

Une société qui ne perd pas son temps...

La Roche-sur-Yon 9 décembre (Syat)- Comme une ruche d’abeilles au milieu d'essaims bien remplis, il n’y avait point de place à l’oisiveté ou à la lassitude.Tout le monde accomplissait une tâche et venait-en aide à celle ou à celui qui venait à le demander. La cueillette d’olives et le métier à tisser sont des exemples types d’une société qui bouche ensemble et va plus loin.  

 

De bonne heure, le père est parti couper du bois, l’hiver s’annonça rude et personne ne souhaitait être pris au dépourvu.L’épouse le suivit quelques instants plus tard, trainant derrière elle, un petit troupeau de moutons et de chèvres. Derrière eux, la drue se chargeait de préparer le déjeuner, de laver du linge en s’activant pour être au rendez-vous de ceux qui vont revenir le ventre creux.

 

Les deux époux se croisèrent pour un destin commun, l'un sur ses épaules un fagot de bois dont les premières buches allèrent de suite rejoindre la cheminée pour finir la cuisson d’un repas sous l’œil vigilant de la Vieille que tout le monde vénère tant elle protégeait de sa bénédiction tous les membres de la famille.

 

La maitresse de maison arriva à son tour, en compagnie de ses bêtes bien rassasiées, qui se dirigèrent droit dans l’étable comme pour faire la sieste en ruminant. Elle avait entre les mains un ouvrage à tisser qui aurait déjà fait son chemin. Telle était une séquence de vie en Kabylie où des hommes et des femmes façonnaient sereinement leur destin.

 

Légende: au pays des regards parlants

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09/12/2015
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