AZul a Taddert

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Politique: les quatre novembres, hymne à l'Algérie

La Roche-sur-Yon  5 novembre19 (Syat)- Ce qui ailleurs donnait lieu à la Fête des morts, sur le territoire des opprimés, prit l'allure d'une révolte générale pour liberer le pays du joug colonial et la guerre fit rage. Après sept annés de batailles sanglantes, la Bravoure était saluée par le temps.

 

L'Algérie devint libre et indépendante mais il restait le grand chantier à faire: la construction démocratique, rêve avant tout de celles et de ceux qui sont tombés au  champ d'honneur. Ce fut  le 1er novembre 1954.

 

De ces affres consécutives, une veuve venait de rendre l'âme apres une longue maladie à la suite d'une rude bataille livrée sans merci à la vie. Ce fut le décés de ma mère, 29 ans plus tard, le 3novembre 1990.

 

L'Algérie, en proie aux intégristes venus précher un Islam des temps révolus, rentra quelques années de ce qu'il est convenue d'appeler La décennie noire qui priva le pays de ses élites et de ses enfants (tous âges confondus)en un mot.

 

Des Djaout, des Boucebçi, des Matoub, des Djahnine, des Stambouli, des Makbel... resteront à jamais dans les mémoires pour pérenniser leur combat sinon on a tous failli à notre devoir de vivants de rester dignes d'eux.

 

Durant la sphère infernale des attentats sanglants qui endueillaient de jour en jour le pays, la triste devise de l'OAS de 63"La valise ou le cercueil" refait surface mais à contre-courant de l'histoire.

 

Alors des milliers d'Algériens, des élites pour la plus part, prirent le chemin de l'exil. Nous partimes alors une main devant et une main derriere avec dans les bagages cette parole de Djaout "partir c'est mourir un peu". Ce fut le 3 novembre 1999.

 

Vingt ans plus tard, soit le 1er novembre 2019, l'Algérie entière renait, dans le contexte du Hirak engrangé, il y a huit mois, "fête" l'anniversaire de l'indépendance nationale pour remettre le pays sur le bon chemin après 57 ans de voies sans issue et de la Chkara.

Mais avec le temps, dira le Sage à son épouse : Vieille, que resterait-il à la chatte qui boufferait ses petits? Je ne sais pas dit-elle! Ainsi étaient et allaient nos vendredis au bled!

 

Photo-légende: Quand les petits Algériens se donnent la main (Credit S.Y-Djemila-Sétif 2017)

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05/11/2019
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