AZul a Taddert

La Roche-sur-Yon 7 février 2018 (Syat)- Á l’historique feu Mohamed Boudiaf, auquel on demanda un jour, de son retour patriotique et triomphal en Algérie, à l’appel de la Patrie sur la route "Où va l'Algérie?": si vous avez à choisir entre la démocratie et l’Algérie, que feriez-vous? Il répondit d’un air tranchant et décisif: je choisirai l’Algérie! Que le tout puissant ait son âme. A chaque temps correspondent ses hommes…  

Toute pierre qui croule du majestueux Djurdjura, se retrouve au pire des cas dans la vallée du Sebaou, que traverse l’oued, pareil pour les fentes de neige, elles finissent dans le barrage de Taksebt qui, avant sa mise en eau, a bouffé des dizaines de vaches imprudentes.

Aux olives noires et cerises de Kabylie, d’avant les incendies pour les premières, et de la Fête de Fort national pour les secondes, j’aimerai associer les belles oranges de la Mitidja, les succulentes Zalabia de Boufarik, les dattes savoureuses de Biskra, les délicieux repas du Constantinois, du beau poisson de la pêcherie d’Alger, les belles plages de la côte-Ouest, tout cela dans une maison équipée de meubles berbères de Taboukert, chauffée avant tout au gaz de ville du Sahara.

Petite est la Kabylie, il me faut toute l’Algérie. Je ne souscris pas à la partition. Idir et Tanina sa fille, sont venus récemment chanter dans leur pays, des dresseurs de faux barrages voulurent leur dénier le droit d’aller à la rencontre du peuple à Alger, après que leurs voix aient conquis le monde entier. Les donneurs de leçons pullulent comme de la peste et produisent, à notre malheur, les mêmes effets  que le choléra !

Au Poète Lounis de finir: «Toi qui te prélasse dans une chaude couette (tharakna), as-tu senti au moins la rigueur de l’hiver?  Le mot couette est contextuel, il va jusqu'à l'Eldorado...