AZul a Taddert

AZul a Taddert

Hommage d'ici à Dda el-Mouloud Ath Maammar...

«Yahzen El-Oued Aïssi*», Le 24 novembre 2017 (Yats)- L’Homme, l’écrivain, le Juste, l’inoubliable, qui a tout donné à la culture et à la langue amazigh, vient poser ses valises à La Roche-sur-Yon (Vendée), le temps d’une soirée de Yennayer, nouvel an berbère, le 13 janvier 2018. 

 

La soirée est proposée par Algérie-France-Amitié en partenariat avec un collectif associatif yonnais.  Vous l’auriez sans doute deviné, l'hommage sera rendu à Dda el Mouloud Ath-Maammar.C’est une édition exceptionnelle de Yennayer 2968 tant elle incarne cette double-lecture:la célébration d’une tradition millénaire propre aux pays d’Afrique du Nord et du Centenaire de la naissance de l'illustre écrivain et Homme de culture qui est, entre autres, l’auteur de la célèbre Colline oubliée ( photo).

 

Point d’oubli, que de la gratitude! de nombreuses générations ont su et apprécié la valeur de cet Homme qui a hissé haut l'image et la revendication de l’identité amazigh, avant tout la sienne.Son investissement reste exceptionnel, en témoigne son œuvre romanesque gigantesque.

 

Son village natal:Taourirt  Mimoun, au pied du Djurdjura, d’Ath-Yani, s’honore de la grandeur de l’Homme dont se souviendra à jamais le Printemps berbère de kabylie d’avril 1980 dont il était l’instigateur et le catalyseur, sans précédent, de toute la région de Lalla Fadh N'soumeur face à l’arbitraire qui a empêché la tenue de sa conférence sur la Poésie kabyle ancienne. La poésie dérange...

 

Des hommages toute l'année ...

 

Le temps, encore le Temps a fini par réhabiliter l’Homme, la justesse de son combat et l’énormité de sa production littéraire et de ses recherches linguistiques et anthropologiques. Ainsi, l’occasion nous a été donnée, en 1981, lors des premières assises nationales de l’Université algérienne à la Coupole de Ben-Aknoun, de connaitre de près Dda El Mouloudh, une année après la tempête médiatique qui a sévit sur lui au travers de la triste plume asservie de K.B, derrière le bouclier des Donneurs de leçons.

 

"Vous me faites le chantre de la culture berbère et c'est vrai. Cette culture est la mienne, elle est aussi la vôtre. Elle est une composante de la culture algérienne, elle contribue à l'enrichir, à la diversifier, et à ce titre je tiens (comme vous deviez le faire avec moi) non seulement à la maintenir mais à la développer", écrivait Dda El Mouloud dans la revue Awal. Une belle leçon de modestie!   

 

*Chanson emblématique de Matoub Lounas

dédiée au Printemps berbère

 

-Lire prochainement l'article Yennayer sur la page facebook d'Alfa.   

 

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Au commencement...La colline oubliée

 



24/11/2017
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