AZul a Taddert

Mercredi 15 avril 2020 (Salah yat)- Nous partions presque du néant en superficie, il fallait grignoter un peu sur la pelouse pour pouvoir aligner quelques pieds de tomates, de fraises, de framboises et de plantes aromatiques.

Le tout, en s'inspirant du sacré conseil  du célébre poète Lounis Aït-Menguellet qui veut : "avant de semer les graines il faut d'abord regarder la qualité de la terre". Ou "Wakvel ats zar3adh timzin mukel am igga wakkel".

Seul, le basilic (*) a trahi (écrasé par le gel) l'aventure, refusant peut-être le Confinement , cette plante noble qui, autrefois, aidait nos mères au village, à chasser, l'été venu, les mouches, en disposaant des pots devant les fenêtres. Remède grand-mère qui a prouvé son éfficacité dans ces montagnes proches du ciel.

Au menu quotidien, de petits soins aux semis qui semblent jouer le jeu, et permettent de mubler le temps, l'espcace d'une pause d'écriture d'un ouvrage qui s'annonce éminent. Ainsi donc, tantôt la plume, tantôt la bêche et ici le temps fait son temps!

(*) Lire le roman Le lys et le basilic de Latifa Benmensour (Tlemecn)

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