AZul a Taddert

AZul a Taddert

Billet: la dernière vague...

La Roche-sur-Yon 18 juillet 2016 (Syat)- Nous avions pour habitude de les croiser tôt le matin, quand nous descendions les ruelles qui pour rejoindre l’école, qui pour gagner sa croute à la sueur de son front. Ces gardiennes de la paix, quel village n’en a pas connu et regretté leur départ massif pour laisser derrière elles un vide irremplaçable ?

 

Elles avaient quitté leurs lieux de naissance, la plus part jeunes, quand elles n’avaient pas assisté au déluge de leur parents, elles auraient au moins subi les affres d’un exil intérieur mais qu’elles attendrissaient en garantissant une bonne éducation à leurs enfants.

 

Des valeurs, elles en ont assez donné pour s’empêcher aujourd’hui de leur rendre hommage sur les quatre chemins des villages qui se vident et des remparts qui tombent un à un en ruine pour ensevelir à jamais notre mémoire collective.

 

Alors que chaque fontaine qui se rebâtit est un fragment de cette mémoire exhumée. Nous verrons bien ces grappes de jeunes pétillant d’énergie et de fierté pour leurs villages, relire ensemble les pages locales de l’histoire, à l’instar des campagnes de volontariat d’embellissement du cadre de vie en terme de promotion des civilités et d’environnement qu'elles effectuent.

 

Les villages regorgent de légendes, de quoi à alimenter des musées,  l’immensité et la diversité de la culture berbère est à ce prix. Cette culture a taillé des femmes et des hommes de valeur dont s’honore l’Algérie entière. Et au plus bas de notre moral, nous les  invoquions pour garder la tête sur nos épaules !  

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18/07/2016
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